samedi 16 mai 2015

BIAM#2 - Semaine 2


     Du 18 au 22 mai 2015

   Hell'O Monsters (Belgique)
https://www.facebook.com/pages/Hello-monsters/104811109587392

(Intervention : Hellemmes/ 163 Rue Roger Salengro)

Pour le collectif Hell’0 Monsters au sein duquel collaborent 3 plasticiens de talent : Jérôme
Meynen (Mons),
Antoine Detaille (Péruwelz) et François Dieltiens (Mons), l’art est prétexte à sublimer autant
qu’à diaboliser les turbulences de notre jeune millénaire.

La grisaille et la morosité ambiantes s’exacerbent dans leurs dessins noir et blanc d’une
finesse chirurgicale ou leurs installations d’une implacabilité robotique.

Là, leurs avatars, monstres aux expressions d’autant plus troublantes qu’ils s’avèrent aussi
sympathiques 
et repoussants que nous, peuvent s’accoupler et se guillotiner, s’interpénétrer et se
déchirer, se démultiplier 
et se décomposer sans répit en nous égarant dans de labyrinthiques jeux de cirque
jubilatoires.

Détournant les symboles de nos traditions mystico-ésotériques, les confiant aux héros des
cartoons et bédé de notre enfance, les graffitant dans nos rues et les virtualisant pour nos
ordinateurs, Hell’O Monsters nous jettent un sort...

Un regard ironique, cru et attendri sur nos us et coutumes d’humanoïdes civilisés.

Hell'O Monsters




Michael Barek (France) 

www.michaelbarek.com


       
      (Intervention : Lille, bvd Jean Baptiste Lebas)

Né en 1970
Vit et travaille à Paris.

Depuis toujours Michael BAREK peint. Armé quelques temps de bombes aérosol, il s’imprègne de la technique du graffiti, des supports de la rue, de la débrouille et de la musique. 


Être à l’avant- garde de son art, se renouveler sans cesse, c’est bel et bien un «artiste». M.B. s’alimente et puise ses influences au travers de plasticiens comme F. Bacon, P. Alechinsky, J.M. Basquiat ou des illustrateurs comme R. Crumb…

Observateur et réceptacle du monde qui l’entoure, il construit ses traits et son monde de signes chez les primitifs, la peinture mexicaine, la culture maghrébine ou encore africaine (…). M.B. fabrique son vocabulaire.
Sa peinture devient une écriture qu’il faut apprendre à lire. Les couleurs et les formes en sont les termes, les lignes la ponctuation. 
L’humour de M.B. est bileux et noir, le rire qu’il provoque est inconfortable.

Les aplats de couleurs et le traitement des détails méticuleux sont crûment juxtaposés.
Devant des fonds souvent lumineux il pose ses faisceaux de lignes graphiques qui viennent serpenter ou segmenter ludiquement la surface pour donner un rythme général.
Le spectateur, happé, se perd dans le labyrinthe. Le côté hybride de son art est le résultat d’un mélange de techniques telles que la peinture, le graffiti, les collages et les assemblages. L’important est d’expérimenter.

Ce qu’il a pratiqué la veille ne l’intéresse plus le lendemain. Mais, obsessionnel, il n’abandonne pas complètement. Michael BAREK affûte avec obsession pinceaux et brosses.
Il emmagasine et conserve dans son carnet des bouts de papelards découpés, des dessins …
Son rapport aux papiers est déterminant, leurs accidents apparaissent chez lui comme des incidences.
Il en arrive à des accumulations, à des collisions et à des recouvrements.
Armé de ses visions, il alimente sans cesse son répertoire. 

Le thème de la mort passe souvent au premier plan: la face obscure et menaçante de l’existence est très largement représentée dans son œuvre. Engagé et enragé face au monde qui l’entoure, M.B. multiplie les symboles et donne un ordre constructif au chaos : des têtes de morts pour incarner les « zombies » spectateurs de leur chute, des oiseaux charognards pour les détenteurs de pouvoir, des arbres pour les racines absentes, des dents serrées pour accentuer la tension de ce qu’il ressent. Et ses visions… car M.B. est aussi un rêveur conscient.



Michael BAREK est avant tout peintre. Un peintre d’idées. En grand coloriste, il maîtrise les teintes franches et chatoyantes. Il leur donne vie par la matière, il anime avec force ses récits par l’exactitude de sa touche d’un geste incisif, sans trembler.

Car il est armé.


Michael Barek




                                               M City (Pologne) 
                                                  www.m-city.org


(Intervention rue de Maubeuge, Lille)

Né en 1978 à Gdynia.

Un artiste graphique, peintre extérieur, voyageur, architecte amateur.

Il termine ses études au Département d'Art Graphique de l'Académie des Beaux-arts de Gdansk et il est actuellement assistant du conférencier aux ateliers de peinture du Professeur Jerzy Ostrogórski.

Le projet de M City compte plusieurs centaines de peintures murales.
Son travail se concentre sur l'espace urbain.

On peut voir ses peintures murales dans les rues de Varsovie, Gdansk, Berlin, Paris, Budapest, Sao Paulo, le Rio de Janeiro, Bolzano, Londres et Prague, aussi bien que dans des galeries d'art, y compris des expositions individuelles à l'Arsenal dans Poznan (2005) et le CSW Laznia dans Gdansk (2006).
Il est également conservateur du 238x504 à la galerie de Gdynia, archiviste et collectionneur de l’art de la rue en Pologne.


Artiste indépendant, il est régulièrement récompensé pour ces réalisations.



M-City




Marc Mounier-Kuhn (France)
www.flickr.com/photos/marc mk/


Travaille et vit à Lille

Photographe indépendant (expositions Salade d’orchidée, [en aparté],…), colleur de rue (Don Quichote de la Mancha), réalisateur de films d’animation en pixilation, plasticien. 

Co-fondateur et co-président de l’association le LEM et du collectif LEM-Utopia. 
Il s’occupe de la production, de l’administration, de la communication, de la scénographie, des archives visuelles et de la direction artistique. 

Ancien membre de Guéria (expositions collectives et interventions urbaines), il travaille régulièrement avec la Cie Les sangs cailloux / Groupe anonyme, Pesce Crudo / Etxea (…).


Marc Mounier-Kuhn








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